Le Bitcoin, le mode de paiement idéal pour les entreprises ?
Depuis sa création, le 3 janvier 2009, le Bitcoin a fait un sacré bout de chemin pour s’imposer comme une monnaie de référence. Si son créateur est toujours inconnu et sa vie entourée de mystères, le BTC est aujourd’hui renommé dans le monde entier. Quoi de plus normal avec des millions d’utilisateurs et un marché qui pèse plus de 150 milliards d’euros (septembre 2020).
La cryptomonnaie numéro 1 a longtemps eu un rôle très différent des monnaies FIAT comme le dollar, l’euro ou le yen. En effet, elle fut d’abord utilisée comme un moyen d’échange et de paiement entre particuliers, notamment pour les personnes issues des communautés du développement, de l’informatique ou du jeu vidéo.
Avec l’explosion du cours du Bitcoin en 2017 et 2018, c’est un nouvel usage qui a pu faire son apparition. À l’image de l’or ou des actions boursières, les gens en ont acheté pour voir sa valeur grimper et faire du trading. Une situation qui a véritablement révolutionné ce secteur financier particulier.
Et aujourd’hui, c’est une autre forme de pratique qui est en train de se mettre en place pour le Bitcoin : un moyen de paiement entre professionnels ou à destination du consommateur. Les mondes du BtoB et du BtoC sont enfin touchés par la monnaie cryptographique !
Pourquoi utiliser les paiements en Bitcoin ?
Faire entrer le Bitcoin comme moyen de paiement possible pour une entreprise se justifie par de nombreuses raisons.
L’un des principaux avantages du BTC est sa sécurité. Hébergée sur la blockchain, celle-ci est réputée bien plus solide que tous les serveurs bancaires en cours d’utilisation. L’intelligence artificielle a un grand rôle dans cette protection de la chaîne des blocs. l’IA n’est pas uniquement bonne à triompher des plus grands champions de jeux de stratégie, mais elle sert aussi dans le cas présent à travers des processus de deep learning à être toujours à jour face à des attaques malveillantes.
Parlons également des frais. Lors de l’utilisation d’une carte de crédit classique, jusqu’à 3 % de la somme payée sont prélevés par la banque. Dans le cas du Bitcoin, les frais sont en moyenne d’un euro, ce qui peut faire des différences immenses en cas de valeur élevée.
La vitesse de transaction est également sans commune mesure avec ce qui se fait dans le monde des paiements traditionnels. Des jours peuvent passer notamment si la transaction a été faite juste avant le week-end, avant d’avoir l’argent sur le compte. Avec le Bitcoin, il faut simplement attendre quelques minutes et vous recevrez vos précieux BTC.
Enfin, c’est toute l’identité de marque du commerçant ou de l’entreprise qui utilise le Bitcoin qui va être bouleversée. Un vent d’avant-gardisme et de nouvelles technologies arrive et peut être plus que positif pour de nombreux acteurs qui baignent dans les milieux adéquats.
Qui accepte les paiements en Bitcoin dans le monde ?
Du fait de la stabilité croissante de son cours qui apparaissait comme l’une des dernières barrières, le Bitcoin est désormais utilisé comme moyen de paiement partout dans le monde.
Ce sont bien évidemment les entreprises liées à Internet qui ont commencé cette tendance. Des géants de l’e-commerce comme Shopify ou Etsy vous permettent ainsi de payer en BTC. D’autres sociétés bien connues sont également ouvertes à la monnaie de Satoshi Nakamoto : les voitures autonomes Tesla d’Elon Musk, la console de jeu Xbox de Microsoft, le forum américain Reddit, l’encyclopédie en ligne Wikipédia, le fastfood spécialisé dans le poulet KFC (au Canada)…
Et la France n’est pas à mettre de côté, car depuis l’année dernière, une réflexion globale est en cours entre le monde économique pour favoriser l’émergence du Bitcoin dans l’Hexagone. Ainsi, l’un des leaders du paiement en ligne, Global POS, qui est partenaire de grandes enseignes comme Décathlon, Boulanger ou Sephora, travaille actuellement à cette mise en place.
Il ne reste finalement plus qu’une seule étape pour aboutir à cette démocratisation : régler le flou juridique en termes de fiscalité qui se trouve dans nos lois françaises. Si les règles existent, elles sont aujourd’hui bien trop difficiles d’accès et de compréhension pour l’ensemble des commerçants et des professionnels.