Assurance de prêt immobilier : ces trois éléments assez méconnus
Investir dans l’immobilier n’est pas sans risque puisque des sommes importantes atteignant plusieurs centaines de milliers d’euros sont en jeu. Et lorsqu’on parle de risque, il est impossible de ne pas effectuer de lien avec les assurances. Dans le cas d’un prêt, celles-ci peuvent notamment vous couvrir dans le cas où vous ne pourriez plus payer suite à un accident du travail par exemple. Dans cet article, nous allons vous présenter trois faites relativement peu connus à propos des assurances de prêt immobilier.
Il est possible de changer librement d’assurance de prêt tous les ans
Lorsqu’on contracte un prêt auprès d’une banque, on voit cela comme un engagement sur la durée. C’est pourquoi bien qu’il soit possible de changer d’établissement financier en cours de route, c’est très rarement pratiqué dans la réalité. Il peut en effet y avoir des frais à la clé lors du rachat du prêt immobilier, ce qui est assez dissuasif.
Par contre, changer d’assurance de prêt immobilier est bien plus simple sur le papier. La loi française stipule effectivement que la résiliation est possible chaque année lors de la date anniversaire du contrat. Ce qui fait que si vous avez signé un 25 avril par exemple, vous pouvez résilier tous les ans le 25 avril. Cela peut être intéressant pour vous, notamment si votre situation professionnelle évolue favorablement entre temps. Car avec des revenus plus confortables, le risque est moins important pour l’assurance qui vous proposera logiquement des tarifs plus bas.
L’assurance de prêt immobilier n’est pas obligatoire
Ce second point vous aura probablement davantage étonné que le premier puisqu’on peine à imaginer aujourd’hui contracter un prêt immobilier sans une solide assurance à côté. Pourtant, si on se fie aux textes de loi, il n’est indiqué nulle part qu’elle est obligatoire. Cela dit, il y a une petite subtilité : l’établissement prêteur l’exige dans 99% des cas en 2024. Par conséquent, vous ne pourrez pas y couper, sauf si vous tenez à payer votre bien immobilier cash bien sûr !
Entre nous, il est tout de même plus prudent d’être assuré puisqu’il est impossible de prédire l’avenir. Car en dehors des accidents de travail, il peut arriver toutes sortes d’évènements impactant notre capacité à rembourser un crédit.
Les garanties de base sont rarement suffisantes
Comme un crédit immobilier est très coûteux, on essaie en général d’opter pour l’assurance la moins onéreuse afin de satisfaire les exigences de l’organisme prêteur. Toutefois, vous auriez tort de vous satisfaire des garanties de base. Dans la plupart des cas, celles-ci ne concernent en effet que le décès et l’invalidité (qui peut être permanente ou temporaire). Vous pourriez penser que c’est déjà pas mal, sauf qu’il existe d’autres cas plus courants que seules les garanties optionnelles couvrent :
- La perte de votre emploi (chômage involontaire) : sans garantie couvrant ce cas de figure, la recherche d’un nouvel emploi pourrait s’avérer bien plus stressante pour vous.
- L’invalidité partielle : les contrats d’assurance couvrent tous l’invalidité permanente totale, mais c’est déjà plus nuancé lorsque seules certaines parties du corps sont concernées. Il existe un taux d’invalidité minimum à atteindre, n’hésitez pas à le consulter puisqu’il figure normalement dans votre contrat.