Emploi : le plébiscite des contrats flexibles
Le marché du travail en France connaît actuellement une tension sans précédent. En effet, avec un taux de chômage au plus bas depuis plusieurs années, l’emploi en France est plus que jamais un enjeu de société. Les entreprises proposent de nombreux emplois qui restent non pourvus. En 2021, on dénombrait près de 300 000 postes à pourvoir dans les secteurs de l’industrie, de la santé, de la logistique, du BTP, de l’hôtellerie-restauration ou encore du commerce. Alors désormais, tous les moyens sont bons, pour parvenir à recruter ou trouver un emploi.
Les CDD en folie
Force est de constater que les CDD ont le vent en poupe dans un contexte où les entreprises ont de plus en plus de mal à recruter et où les candidats sont aussi de plus en plus volatiles. Les CDD ou contrats à durée déterminée, représentaient près de 4 millions de contrats au premier trimestre 2021. Le CDD est un contrat flexible qui peut être rompu assez facilement. Sa durée est limitée dans le temps et plutôt courte. Ce contrat permet aussi d’avoir accès à tous les avantages que propose l’entreprise (tickets restaurants, mutuelle ou encore remboursement des frais kilométriques). De plus, quand le contrat prend fin, le salarié perçoit une prime de précarité allant de 6 à 10% du salaire brut de la totalité du CDD. Si le salarié n’a pas pris les congés qui lui étaient dus durant cette période, il peut obtenir une indemnité compensatrice de congés payés (10% de la rémunération brute qu’il a perçue durant ce CDD).
Si le CDD est aussi convoité, c’est qu’il offre de la flexibilité et n’est en aucun cas synonyme de précarité. Côté employeur, les contrats CDD permettent de répondre à des besoins qui sont limités dans le temps et également de ne pas prendre de risque avec un emploi CDI vis à vis de la conjoncture.
La tendance des missions d’intérim
Il va s’en dire que nos habitudes professionnelles ont très largement été impactées par la crise du Covid-19. En juin 2020, la loi a été modifiée, afin de faciliter l’accès à l’intérim pour les salariés et les entreprises utilisatrices. Ainsi, en décembre 2021, 850 300 intérimaires étaient en poste.
L’intérim est la plus flexible des solutions d’emploi. Il est possible de faire des missions plus ou moins longues, allant de quelques heures à quelques mois. Toujours dans l’optique de simplifier l’intérim, de nouveaux acteurs ont vu le jour. C’est le cas de l’application mobile NOWJOBS. Les intérimaires ont accès à des offres de mission en fonction de leurs préférences d’emploi et de leur zone géographique. C’est très simple, ils ont uniquement à créer leur profil et peuvent postuler en moins de deux minutes. Grâce à NOWJOBS, l’intérim n’a jamais été aussi simple pour les travailleurs temporaires. Tout est digitalisé. Si leur candidature est retenue, alors une proposition de contrat leur est envoyée via l’application. Toujours via l’application, ils peuvent e-signer leur contrat. La recherche d’emploi n’a jamais été aussi rapide qu’avec NOWJOBS.
De la même manière, côté employeur, lorsqu’une entreprise fait a besoin de faire appel à des travailleurs supplémentaires et temporaires, l’intérim tel que proposé par NOWJOBS leur permet de se décharger de toutes les démarches administratives : déclaration d’embauche, contrats de missions, contrats de mises à disposition, versements des salaires, fiches de paie et factures. C’est un gain de temps important et par conséquent d’argent.
La vague de l’auto-entreprenariat
Près d’un million d’entreprises ont vu le jour en 2021, soit presque 20% de plus que l’année précédente. Chaque année, il y a plus de 200 000 nouveaux auto-entrepreneurs et ce chiffre ne cesse d’augmenter depuis la crise du Covid-19.
Se déclarer auto-entrepreneur présente des avantages. En effet, la procédure de création du statut et la gestion administrative sont extrêmement simplifiées. Les auto-entrepreneurs occupent la catégorie de profession libérale, artisanale ou commerciale.
La crise sanitaire a notamment permis à de nombreuses personnes de sauter le pas de l’auto-entreprenariat. Le virus ayant modifié nos habitudes professionnelles, l’auto-entreprenariat s’est imposé comme une solution pour l’emploi, d’autant plus que ce statut est accessible à tous. En effet, il ne nécessite pas de formation ou d’autres conditions. Il a permis à de nombreuses personnes de retrouver une activité principale à un moment où la crise n’offrait que peu de perspective d’emploi ou un revenu complémentaire pour d’autres.