Les potentielles retombées économiques d’une BeNeLeague
Les paris sportifs représentent une source importante de retombées économiques. Ils génèrent d’importants revenus fiscaux pour les gouvernements, contribuant ainsi au financement de services publics essentiels. Les opérateurs de paris créent des emplois, stimulant l’emploi et l’économie locale. L’industrie favorise également le secteur des technologies de l’information, en raison de la nécessité de plateformes en ligne sécurisées et innovantes. De plus, les paris sportifs peuvent augmenter l’intérêt et les investissements dans les sports, bénéficiant aux ligues, aux équipes et à l’infrastructure sportive.
Des discussions sont en cours pour la création d’une BeNeLeague, qui permettrait de réunir en un même championnat les meilleurs clubs belges et néerlandais. Nous allons donc vous expliquer ce qu’il en résulte, mais aussi vous présenter les différents avantages d’une telle mesure sur le plan économique.
Pourquoi la création d’une telle compétition
Depuis déjà plusieurs années, les championnats néerlandais et belges sont en perte de vitesse et peinent à s’imposer à l’échelle européenne. En outre, que ce soit en Eredivisie ou en jupiler pro league , le niveau est particulièrement hétérogène. Pour s’en rendre compte, il suffit de voir les scores fleuves lors de certaines rencontres. Regrouper cette compétition permettrait donc de resserrer le niveau entre les différentes équipes et proposer un championnat bien plus homogène. Cela pourrait notamment permettre d’élever le niveau de jeu général, mais aussi d’augmenter l’attractivité de la compétition et donc permettre de générer plus de revenus. Sur le long terme, les responsables de ce projet espèrent réduire l’écart entre ces deux championnats et le Top 5 européen, comprenant l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la France.
Une plus grande attractivité
Une éventuelle BeNeLeague permettrait en effet d’augmenter considérablement l’attractivité des rencontres des équipes concernées. Cela permettrait donc aux clubs concernés par cette compétition d’augmenter leurs revenus, notamment au niveau des droits TV. En effet, alors que la Belgique et les Pays-Bas sont deux petits pays, les droits TV sont assez faibles. Une telle association permettrait donc de toucher un public plus large de 28 millions de personnes. En outre, alors que les matchs devraient être plus serrés et le niveau général plus élevé, cette compétition pourrait également mieux s’exporter et convaincre des marchés étrangers.
Plusieurs interrogations sur son fonctionnement
Toutefois, il est assez difficile d’imaginer comment fonctionnera cette nouvelle ligue, notamment au niveau des résultats et de leurs conséquences. Par exemple, il faudrait définir comment se passera la relégation. Est-ce que ce seront simplement les clubs les moins bien classés qui seront relégués ou l’équipe belge et la formation néerlandaise les moins bien placées, ce qui permettrait de conserver le même nombre d’équipe de chaque pays. C’est exactement la même chose pour la qualification européenne où il faudrait choisir entre favoriser les meilleures équipes de la BeNeLeague ou assurer une bonne représentation des clubs de chaque pays. Pour le moment, seules 11 équipes seraient assurées de leur participation à la BeNeLeague, c’est-à-dire les équipes belges du Club de Bruges, d’Anderlecht, de la Gantoise, de Genk et du Standard de Liège, mais aussi les équipes néerlandaises de l’Ajax Amsterdam, du PSV Eindhoven, du Feyenoord Rotterdam, de l’AZ Alkmaar, d’Utrecht et du Vitesse Arhnem. Les autres équipes seront désignés en fonction de leurs résultats sur les 5 dernières années pour atteindre 10 formations néerlandaises et trois belges.
En conclusion
Alors que les championnats belges et néerlandais sont en perte de vitesse et prennent du retard sur le Top 5 européen, la BeNeLeague fait partie des solutions envisagées pour y remédier. Il s’agirait de la fusion entre les championnats belges et néerlandais et permettrait de créer une compétition offrant une plus grande attractivité. Cela permettrait notamment d’augmenter les revenus des clubs participants, notamment au niveau des droits TV.