Chauffeur VTC : quel statut adopter
Pour devenir chauffeur VTC indépendant en France, il est obligatoire de créer une entreprise et de choisir un statut juridique. Vous pouvez par exemple opter pour le statut d’autoentrepreneur. Quels sont les avantages de ce régime et comment ça marche ? Y a-t-il d’autres statuts qu’un chauffeur de véhicule de tourisme peut choisir pour lancer son activité ?
Les avantages du statut autoentrepreneur pour un VTC
Choisir le statut autoentrepreneur pour démarrer une activité de chauffeur VTC présente de nombreux avantages. Premièrement, c’est un régime très simplifié. Comme nous le verrons un peu plus bas, pour devenir chauffeur VTC en auto entrepreneur, vous n’avez pas besoin de rédiger des statuts ou de mener de lourdes démarches administratives. Un autre intérêt de la microentreprise pour un chauffeur VTC est que les charges sociales dépendent de votre chiffre d’affaires annuel. S’il est nul, alors vous ne payerez aucune cotisation. Il est aussi possible de réduire vos charges sociales si vous avez droit à l’ACCRE (aide aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise).
L’autoentrepreneur peut également opter pour le « versement libératoire » qui permet de régler en un seul versement les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu. Le taux appliqué est d’environ 25% du chiffre d’affaires annuel. Enfin, si son chiffre d’affaires est inférieur à 34 400 euros (ou 36 500 euros au plus), l’autoentrepreneur est en franchise de TVA, c’est-à-dire qu’il en est exonéré.
C’est donc le régime le plus avantageux pour se lancer dans une activité de chauffeur VTC.
Quelles sont les démarches à accomplir avant de se lancer ?
Pour devenir micro-entrepreneur, le chauffeur VTC doit :
- Passer un examen spécifique
- Faire la demande de sa carte professionnelle
- S’inscrire au registre des exploitants de voitures de transport avec chauffeur
- Se déclarer auprès de la Chambre des métiers.
Pour obtenir une autorisation d’exercer, le chauffeur VTC doit passer un examen organisé par la chambre des métiers. Il peut être dispensé de cette démarche s’il a au moins un an d’expérience professionnelle dans le domaine. Ensuite, il doit remplir les formalités nécessaires pour obtenir sa carte professionnelle, délivrée par la préfecture et valable pour 5 ans.
De plus, il faut s’enregistrer au registre des exploitants de voitures de transport avec chauffeur pour obtenir un numéro SIRET. Une fois ces démarches exécutées, vous pourrez vous déclarer en tant que micro-entrepreneur à la chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA).
Autres statuts juridiques accessibles pour un chauffeur VTC
Il existe plusieurs autres statuts accessibles au chauffeur VTC. Le choix du statut dépend de votre chiffre d’affaires maximum, de vos objectifs et du niveau de risque que vous êtes prêt à engager. Par exemple, vous pouvez opter pour :
- Entreprise universelle à responsabilité limitée (EURL)
- Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)
- Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU
Il est conseillé de s’orienter vers la SASU ou l’EURL lorsque vous comptez étendre votre activité à grande échelle. Si vous souhaitez recruter du personnel ou faire de gros investissements, vous pouvez aussi choisir l’un de ces statuts.
Tout comme l’autoentreprise, l’EIRL est aussi une entreprise individuelle. Mais ici, le patrimoine personnel de l’entrepreneur est séparé de celui de sa société.
Pour devenir chauffeur VTC indépendant, il est conseillé de choisir le statut avantageux d’autoentrepreneur si vous ne projetez pas d’employer à terme d’autres personnes. Sinon, vous avez le choix entre l’EURL et la SASU.