Souscrire à un crédit auto quand on est à son compte
La majorité des établissements continue à se montrer frileuse face à une demande de crédit effectuée par un auto-entrepreneur. Comment les convaincre et quelles solutions trouver pour avoir la possibilité d’acheter un véhicule, même sans justifier de revenus fixes et réguliers ? Toutes les réponses dans cet article.
Un marché en pleine expansion
Si vous n’êtes pas salarié mais que vous exercez une activité qui génère des revenus, alors les établissements de crédit seront peut-être moins enclins à vous ouvrir les vannes.
Pour autant, le statut d’auto-entrepreneur est en plein développement : les établissements de crédit ne souhaitent pas se fermer à ce marché en expansion. Une ouverture d’autant plus cohérente que certains auto-entrepreneurs exercent une activité lucrative et basée sur une logique d’abonnement très sécuritaire. Ces auto-entrepreneurs sont donc à même d’avoir une visibilité prévisionnelle précise sur les résultats qu’ils sont susceptibles de générer. Les établissements de crédit peuvent se montrer réceptifs à leur demande de crédit.
Le crédit auto, une nécessité
Souscrire à un crédit auto est une nécessité pour bon nombre d’entrepreneurs : en effet, le prix d’une voiture d’occasion reste élevé (environ 14 000€), une somme difficile à débourser lorsqu’on doit déjà faire face à de lourdes charges: local, énergie, fournitures, matières premières, frais d’envoi, communication, mutuelle, et bien sur charges sociales …
Or, lorsqu’on démarre une activité, prendre le volant pour se déplacer est un impératif : il faut en effet rencontrer des prospects, démarcher, proposer des rendez-vous … un travail commercial est indispensable, et la mobilité est impérative lorsqu’on commence à prendre son activité.
Aussi, prendre un crédit auto est très souvent un passage obligé.
Prouver votre solvabilité
Ne pas avoir de fiche de paie bien établie ne vous empêche pas pour autant de prétendre à un crédit auto.
D’autres solutions vous permettent de prouver vos revenus : le relevé de vos charges URSSAF est un bon indicateur ; sachez que votre conseiller sera plus sensible à l’évolution de vos revenus qu’à leur montant. En d’autres termes, un revenu régulier sera toujours perçu plus favorablement qu’un revenu en baisse, même s’il n’est pas très élevé. Si vous avez des prospects haut dans le « pipe » et un carnet de commande qui va s’élargissant, apportez-en toutes les preuves possibles à votre conseiller.
D’autre part nous vous invitons si cela vous est possible à proposer un apport équivalent à 10% du montant demandé. Cela allègera le montant de vos mensualités et cela mettra en outre votre banquier en confiance.
Si vous en avez la possibilité, adjoignez à votre demande un co-emprunteur, qui justifiera pour sa part de revenus réguliers et aussi élevés que possible. Une bonne façon de stabiliser votre dossier, et d’obtenir presque à coup sûr une réponse positive à votre demande. A savoir : rien n’impose que vous soyez lié à votre co-emprunteur par des liens familiaux par exemple ; il peut donc s’agir de votre conjoint, ou d’un membre de votre famille, mais ce n’est absolument pas impératif
Votre prêt sera fait à titre personnel : il ne s’agit pas d’un emprunt professionnel au sens strict du terme. C’est pourquoi votre situation financière propre sera elle aussi examinée de près. Mettez en avant tous les éléments qui prouvent que vous êtes un emprunteur solide et fiable.
Pour conclure, si vous présentez à votre conseiller les preuves d’une gestion sérieuse, d’un projet professionnel fiable et qui tient la route, et de bonnes garanties, rien ne devrait l’empêcher de vous accorder un prêt. A vous d’en faire bon usage !