Finances : anticiper l’après Covid-19
La crise liée au coronavirus touche à ce jour le monde entier et impacte toutes les entreprises, peu importe leurs tailles et leurs secteurs. Un grand nombre d’entres elles ont décidé de mettre leur activité en suspens et d’imposer le chômage partiel à leurs employés. Comment les sociétés peuvent-elles anticiper l’après-crise du Covid-19 ?
Une crise sanitaire aux impacts dévastateurs
Que ce soit les PME, les ETI, les grandes entreprises internationales, également les auto-entrepreneurs, la plupart des entreprises sont à l’arrêt. Leur relance s’annonce d’ores et déjà difficile. Les auto-entrepreneurs par exemple, qui investissent leur argent personnel et une grande partie de leur temps dans leur entreprise, risquent bien souvent de voir couler leur société. Leur situation financière est gravement impactée et malgré le fond de solidarité mis en oeuvre pour sauver les entreprises françaises, elles peuvent ne pas se relever d’une rupture totale ou partielle de leur activité dans leur comptabilité.
À noter : on n’oublie pas que pour être considéré comme une entreprise aux yeux de la loi, il faut s’être déclaré à l’URSSAF, à la CCI en cas d’activité commerciale, à la CMA en cas d’activité artisanale. Un siret entreprise est la preuve ultime d’une existence juridique, il sera, entre autres, présent sur les factures des clients.
L’économie française est elle-même impactée par cette crise sanitaire. Le PIB s’effondre de 6% au premier trimestre 2020. Il s’agit de la pire performance trimestrielle de l’activité économique française depuis 1945, un recul au-delà des crises de 2008 ou encore de 1968.
Chômage partiel ou télétravail, quels impacts ?
Les mesures de confinement imposées par le gouvernement ont dégagé deux grandes solutions pour les entreprises : mettre leurs salariés en chômage partiel quand le télétravail n’est pas possible. On estime qu’il y a plus de 8 millions de salariés français au chômage partiel. Nombreuses sont les entreprises qui envisagent de maintenir la totalité des salaires en cas de chômage partiel.
Des cellules de crises, une communication interne et externe efficace, des RH et des managers à l’écoute des collaborateurs… les entreprises font au mieux pour conserver un cadre professionnel et faciliter la crise à leurs employés. La conservation d’un lien et d’un dialogue ouvert et impératif pour faciliter la reprise et le retour au travail d’ici quelques semaines.
Des primes exceptionnelles sont également envisagées par un tiers des entreprises dans le but de soutenir leurs employés qui font face à la crise et pour qui le télétravail n’est pas toujours possible.