Bright mirror, pour un futur positif pour l’intelligence artificielle
Le jeudi 15 février 2018 a eu lieu un événement, organisé par le cabinet de conseil Bluenove, qui souhaitait proposer une autre vision de l’avenir sombre dont font leur miel les prophètes de l’effondrement imminent. Réunis au Labo de l’Édition, autour d’entrepreneurs et d’acteurs du monde numérique, les participants se sont attachés à produire une multitude de micro-nouvelles traitant de l’intelligence artificielle, porteuses d’espoir et libératrices.
En effet, depuis la série « Black mirror », produite en partie par Netflix, il est apparu que l’intelligence artificielle cristallise nombre de peurs et de résistances au changement parmi la population. Magistralement réalisée, la série affiche pourtant un point de vue sans concession sur l’avènement des IA et leur intégration à notre quotidien. Avec le projet « Bright Mirror », le cabinet Bluenove souhaitait modérer les angoisses que peut générer le progrès en marche et montrer qu’un futur positif pour l’intelligence artificielle est possible. Explications.
L’IA, un vecteur de libération
Au cours de la soirée Bright Mirror, introduite par Antoine Brachet directeur intelligence collective chez Bluenove, de nombreux intervenant ont tenu à rappeler les immenses potentialités de l’IA en matière de libération des corps et des esprits. Ils ont tous mentionné les effets sur le travail de cette technologie, qui nous permettra à terme de nous émanciper de nombre de tâches aliénantes et de libérer notre créativité.
Les nombreuses tâches répétitives, auxquelles sont encore soumises nombre d’humains sur la planète, pourraient en effet être prises en charge par des intelligences artificielles. Associée à des robots toujours plus perfectionnés et fonctionnels, l’IA se pose en outil indispensable pour perpétuer la croissance de nos sociétés. Néanmoins, ce futur positif pour l’intelligence artificielle ne pourra avenir qu’à la condition d’oublier nos peurs.
La peur du lendemain et les technologies
L’engouement généralisé pour la série « Black Mirror » l’a démontré. Les Hommes ne sont pas encore prêts à accepter le défi de l’intelligence artificielle. Selon les membres du cabinet Bluenove, cette incapacité à dépasser nos angoisses, comme toujours en pareil cas, serait principalement dû à un manque d’informations. Communiquer sur l’IA, c’est la faire connaître au grand public, la rendre accessible au profane et ouvrir un débat jusque là sclérosé.
Ainsi, Bright Mirror se proposait d’offrir une tribune à ceux qui souhaitent participer à l’évolution des mentalités sur le sujet. Combattre les projections inquiétantes des oiseaux de mauvaise augure a toujours été la tâche des organisations visionnaires, capables de faire le lien entre présent et avenir. Imaginer un futur positif pour l’intelligence artificielle est essentiel pour permettre à l’humanité de passer le cap de la peur et quoi de mieux que l’expression créatrice pour se libérer de son fardeau paralysant ?
Écrire et imaginer un futur positif pour l’intelligence artificielle
Ainsi, en cette soirée de 2018, c’est Catherine Dufour, deux fois lauréate du Prix de l’Imaginaire qui a donné ses recommandations expertes avant d’ouvrir l’atelier d’écriture collectif. L’objectif était alors de mutualiser les idées et les compétences pour façonner des micro-nouvelles traitant du sujet de l’IA et des thèmes qui lui sont généralement associés. Avec tout de même une contrainte : imaginer un futur positif pour l’intelligence artificielle.
Les participants ont profité de cet espace de liberté collective pour laisser libre cours à leur créativité débridée. Les récits produits nous parlent d’algorithmes et de robots bien sûr mais aussi de forêts amazoniennes et d’amour. Comme un rappel important que l’imaginaire humain est une arme puissante, capable de transformer et de mettre à son service toutes les techniques et les outils créés par l’Homme. Une prophétie heureuse pour des lendemains certains.