La gestion des immobilisations et des amortissements
Les immobilisations, voilà des éléments d’une importance cruciale lorsqu’il s’agit de comptabilité, mais aussi de fiscalité. Elles sont très importantes quand on met en place une stratégie d’entreprise. Mais qu’est-ce que c’est ? Pour rester simple, on parle ici de matériels qu’une entreprise acquiert pour améliorer sa productivité pour plusieurs années. Cela peut être un véhicule, un outillage industriel, un bâtiment ou encore du matériel informatique. Les parts sociales d’autres entreprises en font également partie (immobilisations financières) mais nous n’en parlerons pas ici. La comptabilisation de l’achat d’une immobilisation a la particularité de pouvoir être étalée sur plusieurs années, par ce que l’on appelle un amortissement. Pour cela, fiscalement, il faut que l’achat soit supérieur à 500 € hors taxe.
Les amortissements
Pour expliquer le sens de l’amortissement, imaginez une automobile : vous savez qu’elle se déprécie avec le temps. L’amortissement constate cette dépréciation, pour tout matérielle. Au bilan de votre entreprise vous possédez une machine, par exemple, à sa valeur d’achat et, chaque année, vous diminuez la valeur de cette machine par un amortissement. Ainsi n’est déduite en frais que la valeur de l’amortissement de l’année. La gestion des amortissements et des immobilisations est assez technique. C’est pour cela qu’il est préférable de se servir d’un logiciel de gestion des immobilisations qui simplifie grandement la vie, comme ici : voir le site.
Le calcul de l’amortissement
Il existe deux types d’amortissements : linéaire et dégressif. Pour le premier, l’amortissement est le même chaque année. Pour le second il correspond à un pourcentage de la valeur nette comptable (la valeur résiduelle de l’immobilisation). Bien sûr il est nécessaire d’évaluer une durée d’amortissement, la durée pendant laquelle l’immobilisation perd de sa valeur et à la fin de laquelle celle-ci est nulle. C’est l’administration fiscale qui fixe un barème pour chaque type d’immobilisation. Par exemple, pour un ordinateur, cette durée est de 3 ans (36 mois).