Quelles sont les différences entre un Taxi VSL conventionné et une ambulance ?
Depuis que nous sommes enfants, nous savons toutes et tous très bien ce qu’est une ambulance. Nous l’associons directement à la notion de transport de santé en urgence. Cette idée se confirme régulièrement lorsque, au volant de notre voiture, nous voyons débouler une camionnette blanche marquée de la croix de vie, qui exige que nous nous rangions sur le bas-côté. Cependant, il existe d’autres types de véhicules de transport de santé, plus discrets. Sans quoi, la plupart de nos rues seraient constamment envahies par les chants des sirènes ! Aussi, nous éclaircirons dans cet article les principales différences existant entre un taxi VSL conventionné et une ambulance.
La principale différence entre un taxi VSL conventionné et une ambulance : la notion d’urgence
Le taxi VSL conventionné, c’est un taxi un peu particulier. Il porte la dénomination VSL, qui signifie « véhicule sanitaire léger ». Il peut donc lui arriver de prendre en charge des clients désirant se rendre d’un point A à un point B, sans qu’aucune question de santé n’entre en ligne de compte. Cependant, il est également habilité à transporter des patients afin qu’ils puissent se rendre à des rendez-vous médicaux, de kinésithérapie, ou à tout type de séance de soin. A condition que la personne transportée puisse produire un bon de transport émanant d’un médecin.
En effet, l’ambulance se destine seulement au transport rapide des patients des plus vulnérables, ceux qui nécessitent une intervention en urgence. A l’opposé, faire appel à un taxi Vsl à Annemasse en Haute-Savoie permet par exemple de pouvoir réserver un véhicule confortable et ponctuel, disponible 7 jours sur 7, pour effectuer plus facilement des trajets en lien avec une prise en charge au quotidien. En un mot, la première différence existant entre un taxi VSL conventionné et une ambulance concerne leurs missions respectives : les actions de ces deux types de véhicules se complètent afin d’assurer l’organisation d’un système de transport optimal pour chacun.
Existe-t-il des différences sur le plan de la prise en charge et du remboursement des frais de transport ?
En revanche, concernant la prise en charge et le remboursement des frais de transport, aucune différence notable n’est à signaler. Que l’on ait besoin d’une ambulance ou d’un taxi VSL convientionné, ce sont les mêmes règles qui s’appliquent. Le cas général prévoit que le patient se verra remboursé à hauteur de 55% sur la base des tarifs conventionnels, et dans la limite des sommes qu’il aura engagées. Cependant, une foule d’exceptions s’appliquent, qui permettent d’être purement et simplement remboursé à 100%.
C’est par exemple le cas pour certaines personnes reconnues atteintes d’une affection longue durée, pour les nécessités de traitement liées à une maladie professionnelle, pour les femmes enceintes (à partir du 6ᵉ mois de grossesse) ou encore pour les bénéficiaires de la CMU. Et cette liste est loin d’être exhaustive. On notera cependant qu’une franchise de 4 euros par trajet, dans la limite de 8 euros par jour, sera retenue sur les remboursements auxquels se livrera l’Assurance Maladie. Mais les jeunes de moins de 18 ans, les femmes prises en charge dans le cadre de l’assurance maternité et les personnes bénéficiant de l’aide médicale d’Etat (AME) ou de la complémentaire santé solidaire (CSS) ne sont pas concernées par cette franchise.
Ergonomie des divers véhicules et dispositions liées au transport
Les politiques de remboursement sont donc les mêmes pour un trajet en ambulance ou en taxi VSL conventionné. Pourtant, au regard des différences qui touchent à leurs missions, les conditions de transport varieront beaucoup. Ainsi, l’ambulance est en mesure de prendre en charge des transferts en position allongée, ce qui ne sera pas le cas du taxi VSL. La notion d’urgence et de vulnérabilité des personnes encadrées exige également qu’un équipement médicalisé et un personnel ambulancier soient présents à bord pendant les temps de trajet. De son côté, le taxi se doit simplement de remplir les conditions pour pouvoir signer une convention avec la CPAM, sans quoi il ne pourra prétendre à apparaître sur la liste de l’Assurance Maladie.
En effet, il ne suffit pas simplement de créer une entreprise et de se signaler pour devenir un taxi conventionné. Cet agrément atteste que le taxi respecte en tout point les normes d’hygiène, de sécurité et de confort qui seront essentielles au bien-être des patients. Il assure également que le chauffeur sera en mesure, à tout instant, de communiquer des informations pertinentes au personnel médical, afin de mettre en place le suivi le plus précis. On notera que le transport en taxi se fait exclusivement en position assise.