Quelles technologies utiliser pour optimiser les transports routier ?
Avec la hausse constante des coûts du transport depuis quelques années, les sociétés de gestionnaires et de distributeurs de flotte routière cherchent à améliorer leur rendement en explorant diverses possibilités. D’autant qu’on observe une nette diminution de la disponibilité en main d’œuvre dans le secteur, particulièrement en Europe et aux États-Unis, alors que le taux de camionnage sur leurs routes affiche une croissance constante et qu’aucune baisse n’est visible à l’horizon.
Les nouvelles technologies, notamment celle de l’intelligence artificielle et des datas, apportent de nombreuses solutions pour les transporteurs. Grâce à l’intervention de logiciels et à la numérisation des camions, le transport routier risque bien de subir de profonds bouleversements dans les années à venir. De la gestion de la flotte, à la rationalisation du travail des conducteurs, les technologies numériques permettent déjà, et plus encore dans le futur, d’optimiser les transports routier. Explications.
Optimiser les transports routiers grâce à plus de traçabilité
Pour optimiser les transports routiers, la première préoccupation des gestionnaires de flotte porte sur le remplissage des camions. Grâce aux technologies numériques, il est désormais possible de suivre en temps réel la charge des camions éparpillés sur les routes grâce aux sondes de chargement. Pour les entreprises, cet outil permet de connaître instantanément le rendement des différents trajets effectués par les véhicules et ainsi de l’ajuster.
Grâce au plateformes numériques, le suivi des camions permet en outre de visualiser rapidement leur position grâce à la géolocalisation. Ainsi, les entreprises de transport comme Translynn savent en permanence où sont les stocks attendus et peuvent indexer leur offre sur ces connaissances. Le suivi des transporteurs est ainsi un outil qui permet de gagner en précision sur le marché et d’offrir des informations précises au client, notamment sur les dates et heures de livraison.
La collecte de données au service d’une meilleure gestion du transport
Optimiser les transports routier nécessite donc avant tout de réunir des informations précises pour pouvoir adapter le fonctionnement de l’entreprise. Récolter des renseignements sur les itinéraires les plus empruntés, identifier les arrêts de production ou les parcours à vide permettent de donner la priorité à l’optimisation de certains circuits en réaffectant, par exemple, des conducteurs à des trajets en manque de personnel.
Pour les gestionnaires de flotte, les nouvelles technologies leur faciliteront le choix d’une entreprise de transport efficace, en mettant des données mesurables à disposition des décideurs. Tandis que les distributeurs en profiteront pour mieux informer leurs clients et gagner ainsi en réputation et en professionnalisme. Les données sont donc au centre des enjeux économiques de demain mais elles ne doivent pas occulter la nécessité de revoir le fonctionnement énergétique de la chaîne de transport.
Des solutions énergétiques pour améliorer l’efficacité du transport
En effet, optimiser les transports routier passe également par la réduction des coûts énergétiques. Avec les nouvelles réglementations prévues qui se combinent aux mesures déjà effectives pour limiter les émissions de carbone et de pollution, il est indispensable pour les transporteurs de s’adapter. Les moteurs hybrides ont déjà produit de belles avancées qui ont permis de réduire significativement la pollution émise par les poids lourds mais ce n’est qu’un début.
De multiples explorations techniques sont à l’œuvre dans le domaine du transport. On connaît par exemple les expérimentations de Tesla ou Google en matière de conduite autonome, qui devraient permettre de limiter les coûts mais c’est le camion solaire qui offre les plus belles promesses en matière d’économie d’énergie. Grâce à des panneaux solaires fixés sur le toit mais aussi à un système de récupération de la chaleur issue du freinage et des gaz d’échappement, ce type de camion devrait porter le rendement des véhicules à 115%. Et ils seraient prêts à rouler d’ici 2025. En attendant mieux !