Retrospective Tools : c’est quoi, pourquoi faire et avec quels outils ?
Le modèle de développement des entreprises d’aujourd’hui s’appuie sur des concepts neufs et innovants. Parmi eux, le modèle « scrum » vise à fédérer un ensemble de différentes équipes autour de la réussite d’un projet commun dans le cadre du développement logiciel agile. Ce concept repose sur une prise de décisions cohérentes basées sur des faits et des informations pertinentes. Très efficace pour organiser toutes sortes de tâches, il nécessite avant tout une excellente planification.
Pour créer un calendrier pertinent, ce modèle s’articule autour de plusieurs « sprints » qui correspondent chacun à la planification, la réalisation et l’évaluation de différentes tâches spécifiques. On nomme généralement un « scrum master » responsable de la coordination des différentes équipes participant au projet. En fin de parcours, les retrospective tools permettent d’identifier et de mettre en commun les impressions des uns et des autres pour améliorer les futurs process. Explications.
La rétrospective, c’est quoi ?
En fin de sprint, la rétrospective est une réunion collégiale, généralement animée par le scrum master. Elle a pour objectif de permettre à chacun de s’exprimer en toute sérénité sur les problèmes rencontrés mais aussi sur les réussites du projet. Cet événement doit toujours être une opportunité de s’améliorer en faisant émerger des idées, en discutant et en débattant des possibilités d’optimisation des tâches à accomplir.
Le scrum master est responsable de la bonne tenue de la réunion. A ce titre, il doit veiller à ce que l’ambiance soit positive afin que l’événement reste constructif, tant au niveau émotionnel qu’opérationnel. Il est le garant de la focalisation des débats sur l’objectif et doit donc éviter les éventuels reproches adressés entre collaborateurs tout assurant une expression libre. Un exercice d’équilibriste que les retrospective tools peuvent contribuer à réussir.
Le déroulement d’une rétrospective
Le déroulement d’une rétrospective est très variable selon les habitudes de l’entreprise et le sprint qu’il est question d’évaluer. On recommande généralement une réunion d’une heure et demie pour un sprint de deux semaines, et 3 heures au maximum pour un sprint d’un mois. Le check-in est la première étape de la rétrospective. Il doit être le moment de l’expression libre pour permettre de récolter les sentiments à chaud des collaborateurs. Il est suivi de la récolte de données où chacun doit pouvoir s’exprimer sans jugement ni interruption.
Vient ensuite la phase de génération des idées. Ici, l’objectif est de collecter des points de vues et des suggestions. On peut alors passer à la proposition d’actions concrètes pour améliorer des points prioritaires dans la future itération. Enfin, la phase de conclusion vise à ressouder les équipes autour du prochain objectif. Cette phase est très importante car elle permet de recréer de la motivation. Pour structurer la réunion, de nombreux outils, appelés parfois retrospective tools existent. Voyons maintenant leurs applications concrètes.
Choisir les bons outils
Il existe une multitude de retrospective tools et chacun répond à des besoins spécifiques de l’entreprise à un instant t. Teammood est un par exemple très utile pour collecter des données en temps réel sur l’humeur des collaborateurs. Il permet ainsi au chef de projet de disposer d’un socle de connaissances préalables avant d’organiser la rétrospective. Funretro est plus adapté pour permettre aux collaborateurs de s’exprimer librement grâce à une interface personnelle sur laquelle ils peuvent signaler leurs sentiments, idées et suggestions.
Gorelfect est un outil qui sert à promouvoir la culture de la rétrospective. Il encourage les collaborateurs à s’exprimer partout et à toute heure, offrant ainsi aux responsables de la matière brute à exploiter pour améliorer les process. Plus démocratique et favorisant la prise de leadership, Scatterspoke offre à tous le personnel la possibilité de lancer une proposition de réunion, de créer des groupes ou de lancer des sondages. Un outil idéal pour promouvoir l’initiative personnelle et l’implication, deux conditions indispensables à l’épanouissement du salarié.