Comment vérifier l’exactitude du CV d’un candidat avant une embauche ?
Selon une étude du cabinet CV Trust, plus d’un tiers des CV comporteraient des mensonges ou des « oublis ». Ce chiffre alarmant pousse de plus en plus d’entreprises et de recruteurs à vérifier l’exactitude du CV d’un candidat avant une embauche. Pourtant, il n’est pas si simple de découvrir le passé des individus. En effet, des dispositions législatives légitimes protègent la vie privée de chacun et limitent donc l’action de recherche nécessaire à la vérification des informations données par le candidat.
Pour contourner ce problème, il existe pourtant de multiples moyens à la disposition des entreprises. Garante de la pertinence d’une embauche, la vérification du parcours d’un individu est centrale pour limiter les risques et protéger l’image de l’entreprise. Grâce à la prise de conscience des autorités, le concours d’e prestataires spécialisés et les nouveaux outils numériques, cerner les personnalités et les parcours devient plus facile, à condition de savoir comment s’y prendre. Explications.
Pourquoi vérifier l’exactitude du CV d’un candidat avant une embauche ?
Pour les entreprises, vérifier l’exactitude du CV d’un candidat est une question de survie. En effet, engager une personne incompétente ou ne présentant pas l’expérience nécessaire à la conduite de ses tâches peut induire des risques financiers, impacter négativement le moral et l’efficacité de ses équipes mais aussi l’image globale de la société. Son personnel est sa vitrine et chacune de ses actions rejaillit sur le professionnalisme de sa maison mère.
La tenue de contrôles précis et incisifs permet en outre de maximiser le sérieux et la transparence de la société, des valeurs fortes d’aujourd’hui, grandement appréciées par les consommateurs et les clients. Elle permet également de lutter contre la fraude et de limiter son développement. Un atout pour l’entreprise mais aussi pour la société qui gagne à éliminer ces pratiques douteuses. Pour en savoir plus sur la vérification du CV, suivez le lien.
La vérification du parcours, e-réputation et investigations
Pour vérifier l’exactitude du CV d’un candidat, la meilleure des solutions consiste à engager un professionnel de la spécialité. Ces cabinets d’experts, principalement constitués de détectives chevronnés, usent de toutes les méthodes légales à leur disposition pour cerner un peu mieux la personne et vérifier l’ensemble de ses dires, preuves à l’appui. De manière autonome, vous pouvez également passer par l’entremise d’un site spécialisé comme VerifDiploma ou utiliser le site dédié de l’Éducation Nationale qui référence l’ensemble des diplômes visés par l’État.
Si l’externalisation de la compilation des informations reste la solution la plus efficace, vous pouvez aussi parcourir les réseaux sociaux pour vous donner un aperçu de l’e-réputation d’un candidat. Taper son nom dans un moteur de recherche peut également vous donner quelques informations supplémentaires sur son profil et repérer d’éventuelles incohérences avec les renseignements fournis dans son Curriculum
Vitae.
Solliciter l’autorisation du candidat, un bon moyen de vérifier sa bonne foi
Les entreprises sont tenues de vérifier elles-même l’exactitude du CV des candidats qu’elles embauchent, et cela, dans une période raisonnable. Ainsi, il est primordial de s’atteler à la tâche avant d’engager la personne pour être sûr de ne pas être débouté lors d’un éventuel procès après avoir découvert des mensonges dans un CV. Cependant, il est important de comprendre que les limites légales à la prospection du passé des individus sont très encadrées par la loi.
Selon le Code du Travail et les dispositions de la CNIL, l’autorisation du candidat est absolument nécessaire pour permettre aux entreprises de vérifier l’exactitude des renseignements fournis. Voilà pourquoi, en France, rares sont les recruteurs qui usent de leur droit, voyant là une invasion de la vie privée, alors que la pratique est courante dans les pays anglo-saxons. Pourtant, demander l’autorisation au candidat est un bon moyen de vérifier sa bonne foi et sa seule réponse positive pourrait rassurer les entrepreneurs et limiter leur travail de recherche.