Calcul taux d’absentéisme : comment le calculer en entreprise ?
Le taux d’absentéisme est comme son nom l’indique une estimation du niveau d’absence des personnels de l’entreprise. Il s’agit plus spécialement d’une situation bien connue des RH. En clair, le taux d’absentéisme est un indicateur très suivi dans les tableaux de bord, il sert de révélateur au climat bien-être des collaborateurs présents dans l’entreprise. Il en est de même pour les dysfonctionnements constatés sur cette dernière. La question se pose : comment estimer le taux d’absentéisme en entreprise ? Réponse dans cet article.
Quelques mots sur le taux d’absentéisme en entreprise
Le taux d’absentéisme concerne aussi bien les absences prévisibles et incompréhensibles. Il en est de même pour les absences qui peuvent évoquer un mal-être, plus spécialement si ces dernières sont répétées à de nombreuses reprises par un collaborateur. À savoir les absences injustifiées, les absences mal motivées, les arrêts maladie à répétition et les autres. En plus d’être un indicateur du climat social interne de l’entreprise, l’absentéisme fait l’objet d’un vrai coût. Selon une étude qui sur Paca Job, les coûts cachés de l’absentéisme peut atteindre les 107,9 milliards d’euros en France chaque année, soit près de 4,7 % du PIB. Si on vient diviser ce chiffre par le nombre de travailleur en France, le taux d’absentéisme peut valoir en moyenne 4 059 euros par salarié d’une entreprise par an. Une somme pour ainsi dire conséquente qui poussent les employeurs à agir, notamment s’ils parviennent à en identifier les causes.
Le nécessaire pour calculer le taux d’absentéisme en entreprise
Par définition, le taux d’absentéisme en entreprise est un pourcentage obtenu par l’utilisation d’une formule spécifique. À titre indicatif, il faut savoir que ce type de calcul se porte sur le calcul du nombre de jours d’absences par rapport aux nombres de jours théoriquement travaillés. Le tout sur une période donnée en mois ou en année.
Dans l’optique de mieux estimer ce chiffre, il vous faut par ailleurs penser à identifier les différents types d’absences en entreprise. Rappelons qu’il existe en principe différents types d’absences à l’image des absences non prises en compte comme les absences programmées et les absences à prendre en compte telles que l’ensemble des absences qui peuvent être prévues bien à l’avance. Pour la première catégorie, il est question des congés payés, des absences pour formation et des congés de maternité ou de paternité. Les absences à prendre en compte, elles, concernent les arrêts maladies courte et longue durée, les accidents de travail, les accidents de trajets ou encore les maladies d’ordre professionnelles. Sans compter les congés enfants malades ou événements familiaux et les absences injustifiées. Notez par la même occasion que les absences pour grève ne sont pas inclus dans le calcul du taux d’absentéisme en entreprise et que bien sur il y en a peu dans les secteurs les plus rentables au monde.
En clair, une entreprise doit porter une attention particulière aux absences à prendre en compte. S’il se trouve que prévoir à l’avance une mauvaise grippe ou un décès dans la famille d’un collaborateur est quasiment impossible, l’entreprise peut agir sur le taux d’accident au travail et sur les absences injustifiées. Comment ? Simplement en analysant les données exposées afin d’en trouver la cause.
L’absentéisme : un des indicateurs sociaux crucial des entreprises
Parmi les différents types d’indicateurs sociaux dans une entreprise, l’absentéisme est l’un des plus évocateurs. Un taux d’absentéisme élevée relève une problématique. Toutefois, les données chiffrées ne sont pas toujours révélatrices. Il convient d’analyser l’ensemble du bilan social de l’entreprise en prenant en compte d’autres indicateurs sociaux comme les effectifs, les travailleurs extérieurs (intérimaires, stagiaires, freelances, etc), les embauches, les départs, les promotions, le pourcentage de salariés en situation de handicap (déclarés à la MDPH, bénéficiant du statut RQTH).
L’absentéisme représente un réel budget pour les entreprises. C’est pourquoi il faut en comprendre les causes pour réussir à fermer les robinets. Par exemple, un employé souvent en arrêt maladie à cause de douleurs liées à son poste va coûter cher. Dans ce cas, il convient de trouver une solution pour améliorer le confort du salarié afin qu’il puisse être plus présent et productif. Cela implique fréquemment une dépense (matériel, formation). Cette dépense sera toutefois rentabilisée dans le temps. Ignorer un fort taux d’absentéisme au sein d’une entreprise fragilise grandement ses finances, mais aussi sa réputation. Si les collaborateurs ne sont pas en poste, c’est qu’ils ne sont pas assez à l’aise pour travailler chez vous.