SARL : Les atouts et inconvénients de la société à responsabilité limitée
Connue pour être le statut juridique le plus répandu en matière de création d’entreprises sous forme de société, la société à responsabilité limitée (SARL) séduit par ses multiples avantages. A côté d’une simplicité de création et de gestion, c’est une forme juridique qui assure aux associés une excellente protection et qui offre surtout la possibilité aux époux de travailler ensemble. Mais en dépit de ses nombreux atouts, optez pour une société à responsabilité limitée a des inconvénients que vous devez connaître afin de faire un bon choix au de moment de créer de votre entreprise.
Cet article a donc comme objectif de vous résumer de manière impartiale et objectifs les atouts et les défauts de la société à responsabilité limitée.
Les différents avantages d’une société à responsabilité limitée
Tour d’abord, ce statut offre aux créateurs d’entreprises trois avantages majeurs. Parmi ces atouts qui en font la forme juridique la plus prisée, on peut citer la limitation de responsabilité.
Dans une SARL en effet, les associés ne sont responsables qu’à hauteur de leur apport au capital. Ce qui signifie que la responsabilité de chaque associé est limitée au montant de son apport en dehors de toute faute de gestion de sa part. C’est une solution vers laquelle doivent se tourner des personnes qui ne souhaitent pas engager tout leur patrimoine lors de la création d’une entreprise.
Grâce à cette limitation de la responsabilité aux seuls apports des associés, la SARL est une forme juridique qui permet à des conjoints de travailler tout en réduisant les risques en cas de faillite. Dans le cadre d’une société à responsabilité limitée, l’exploitation du statut de conjoint collaborateur est tout à fait possible. Ce dernier bénéficie d’une protection à faible coût à condition qu’il ne soit pas rémunéré. Une faculté que la loi ne prévoit pas dans le cadre des autres formes de sociétés que sont la SAS, la SA ou encore l’EI.
L’encadrement par la loi du fonctionnement de la société à responsabilité limitée constitue en outre un autre de ses atouts majeurs. Au cours de la vie d’une société à responsabilité limitée, certains actes ne peuvent être effectués sans un accord préalable des associés. C’est le cas notamment de la sortie en capital, l’ouverture du capital ou encore la vente de parts sociales.
Selon les dispositions du code de commerce relatives aux sociétés commerciales, cet accord est donné à l’occasion d’une assemblée générale. Dans une SARL, il est possible qu’un gérant soit assimilé à un travailleur non salarié ou salarié selon son statut d’associé majoritaire ou minoritaire. Dans l’hypothèse d’un dirigeant majoritaire et donc non salarié, le coût pour l’entreprise en termes de rémunération est réduit notamment au niveau des cotisations sociales.
Pour l’instant, nous avons seulement évoqué les atouts et les avantages d’une société à responsabilité limité, qu’en est-il de ces inconvénients en comparaison avec d’autres statuts juridiques.
Les limites d’une société à responsabilité limitée
Comme on vient précédemment de le voir, l’associé majoritaire dans le cadre d’une SARL n’a droit qu’à un statut social de travailleur non salarié. Il bénéficie par conséquent d’une protection sociale moins intéressante que celle d’un minoritaire salarié.
C’est pour cette raison que cette forme juridique ne convient pas aux dirigeants âgés de plus de 45 ans. Ils seront mieux protégés au plan social en optant pour les SAS. Il convient par ailleurs de savoir que les dividendes que perçoivent les associés d’une société à responsabilité limitée sont soumis à cotisations sociales tout comme l’ensemble des éléments constituant la rémunération des dirigeants. Ce qui est impossible dans une SAS par exemple.
Le coût de création élevé, la lourdeur de fonctionnement ou encore la complexité de la gestion sont également des inconvénients majeurs de ce statut juridique.
En plus d’une comptabilité particulièrement lourde, une assemblée générale annuelle est obligatoire dans le cadre d’une SARL. C’est pourquoi cette forme juridique ne convient pas aux petits projets. C’est un statut juridique à éviter pour des personnes qui souhaitent tester une idée d’entreprise. Pour ce genre de cas nous vous recommandons particulièrement le statut auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) qui est parfaitement adapté aux jeunes qui veulent lancer une première entreprise facilement et rapidement tout en ayant une fiscalité assez simplifiée.
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