Les étapes de la création et la fermeture d’une entreprise
En France, on ne jure désormais plus que par l’entreprise. Autrefois décriée pour sa rigidité et le manque de liberté imposé aux salariés, l’entreprise se veut désormais le lieu de l’effort collectif, du vivre ensemble et, in fine, de la réussite du groupe. Mais l’entreprise s’adapte aussi aux besoins économiques de notre temps et elle peut également prendre la forme d’une initiative individuelle. Aussi souple que le marché, l’entreprise d’aujourd’hui se caractérise avant tout par la diversité des formes qu’elle revêt.
Selon les préceptes de la « start-up nation », nous sommes tous des entrepreneurs en puissance à qui le marché se doit d’offrir des opportunités pour s’épanouir. La création d’entreprise a donc été largement facilitée au cours des deniers mandats gouvernementaux, mais elle s’est aussi transformée pour faciliter le concours des investisseurs. Mais pour beaucoup d’entre nous, les étapes de la création et de la fermeture d’une entreprise restent assez mystérieuses. Voici un article traitant de ces questions en détail.
De l’idée au projet de création d’entreprise
Toute entreprise commence avant tout par une idée originale. Avant de vous lancer tête baissée et de procéder à la
création d’entreprise trop rapidement, il convient de faire valider votre idée. Demandez d’abord à vos amis, vos collègues si vous en avez ou vos proches. Leur avis en tant que consommateur peut être riche de remarques auxquelles vous n’aurez pas pensé. Dans un deuxième temps, il vous faudra faire une étude de marché pour estimer les potentialités de votre idée, en étudiant notamment la concurrence dans votre zone géographique.
Les étapes de la création et de la fermeture d’une entreprise commencent donc toujours par une réflexion et une analyse approfondie. Si les résultats sont encourageants, vous pourrez alors commencer à concevoir un business plan. Fournisseurs, besoins logistiques, coût de la location d’une boutique, salaires sont autant de points à évaluer qualitativement et quantitativement. Une fois vos besoins définis avec précision, vous pourrez chercher des financements ou des aides qui vous permettront d’entrevoir l’avenir avec plus de sérénité financière. Vous pourrez ensuite procéder à la création d’entreprise proprement dite.
Qui peut se lancer dans l’entrepreneuriat ?
Avant même de détailler les étapes de la création et de la fermeture d’une entreprise, intéressons-nous d’abord au profil de ceux qui entreprennent en France. Sans surprise et malheureusement, force est de constater que les hommes restent largement majoritaires dans ce domaine. Pour contrer cette tendance et équilibrer la balance, sachez qu’il existe des aides qui leur sont spécifiquement destinées. On pense notamment au Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes ou aux concours et prix réservés aux femmes comme « Le Prix de l’Entrepreneuse ».
Autre part de la population peu représentée dans la direction des entreprises de France : les personnes handicapées. Pourtant,leur vision alternative peut se révéler innovante et servir l’intérêt commun comme le particulier. Les subventions de l’AGEFIPH ont donc pour objectif de leur apporter une aide financière à la création ou la reprise et les faire participer au rayonnement de l’économie nationale. Enfin, sachez que même si vous êtes chômeur, vous pouvez vous aussi créer votre entreprise grâce à des aides comme l’ARCE ou l’ACCRE, qui vous permettront notamment de conserver vos droits pendant la phase de création de votre entreprise.
Bien choisir son statut juridique
Parmi les différentes étapes de la création et de la fermeture d’une entreprise, l’une des plus essentielles concerne sans doute le choix de la forme juridique. En effet, ce choix primordial définira en grande partie les caractéristiques futures de votre société. Il ne doit donc pas être effectué à la légère. Les formalités de création et de gestion, la souplesse de son évolution ou encore les régimes fiscaux et sociaux des entreprises sont largement tributaires de cette sélection des statuts. N’hésitez donc pas à vous faire accompagner si vous n’êtes pas certain comprendre les enjeux de votre choix !
Procéder à la création d’une entreprise sans connaître les conséquences d’un statut peut en effet porter préjudice à votre projet. En fonction de la nature de votre activité, libérale, commerciale ou artisanale, de l’importance des achats dans le processus de création de richesse ou bien tout simplement de vos objectifs, tel ou tel statut peut devenir plus intéressant à court ou moyen terme. Sachez aussi que l’adresse de domiciliation pourra jouer un rôle d’importance pour votre marque, notamment en termes de prestige et surtout si vous visez une clientèle internationale. Enfin, notez que pour fermer une entreprise, là encore les démarches à effectuer pourront être très différentes d’une forme juridique à l’autre et que la rédaction des statuts constitutifs de la marque joueront un grand rôle dans le processus.
Procéder à la création d’entreprise en ligne
Une fois vos études effectuées, les financements trouvés et le choix d’une forme juridique arrêté, il vous faudra procéder à la création d’entreprise proprement dite. Ici, les démarches à effectuer sont très variables en fonction de la forme juridique choisie. Devenir autoentrepreneur par exemple est très facile, car l’idée de ce statut est justement de simplifier l’accès à l’entrepreneuriat. On peut facilement créer sa microentreprise en quelques clics, d’autant que de nombreuses sociétés et sites spécialisés sur le web se font fort d’accompagner même les plus ingénus dans leurs démarches. Cependant, pour d’autres statuts, comme les SARL, les SAS ou les SASU, un accompagnement professionnel sera quasiment obligatoire pour s’assurer de bien répondre aux exigences réglementaires et de profiter au maximum des possibilités offertes.
De manière générale, hormis pour l’autoentrepreneuriat, les étapes de la création et de la fermeture d’une entreprise obligent à constituer un dossier complet. Il doit comprendre les statuts de la société, le formulaire M0 dûment rempli, une attestation de non-condamnation du dirigeant ou du gérant ainsi que l’attestation de publication d’une annonce légale. À cela, il faut également ajouter à la procédure le dépôt d’un capital social à la banque. Une fois ces démarches effectuées, il faudra procéder à l’immatriculation de votre société auprès du greffe.
Des étapes de la création et de la fermeture d’une entreprise… et ensuite ?
Comme vous pouvez le constater, si le statut d’autoentrepreneur est très accessible, les étapes de la création et de la fermeture d’une entreprise peuvent apparaître comme lourde pour le profane. À propos, pour fermer une entreprise, il vous faudra d’abord réunir une assemblée générale au cours de laquelle les associés décident de dissoudre la société et désignent le liquidateur en charge. C’est lui enregistrera le PV de dissolution aux impôts, informera le greffe de la dissolution et procède à la vente des actifs. C’est également lui qui demande la radiation de la société au RCS.
Tout au long des étapes de la création et de la fermeture d’une entreprise, il est donc fortement recommandé de bénéficier du soutien d’experts capables de vous guider dans les méandres de l’administratif. Ceci est notamment utile pour réduire le temps nécessaire à la complétion des démarches, un temps que vous pourrez consacrer à votre cœur de métier, mais peut aussi servir à optimiser votre activité et le rendre rentable dans les plus brefs délais. Enfin, on vous recommande également de concevoir une communication fluide et adaptée, d’utiliser au maximum les possibilités informationnelles de votre région et surtout de savoir vous impliquer fortement dans les débuts de votre activité. Rappelez-vous que la majeure partie des entrepreneurs qui survivent à la première année sont généralement des succès confirmés. C’est donc là un moment particulièrement essentiel de votre vie !