Sous-officier de la gendarmerie : les épreuves du concours
En France, il est possible d’intégrer la gendarmerie à travers 3 concours différents selon le niveau du postulant et le poste qu’il veut avoir. Vous pouvez ainsi devenir officier de la gendarmerie, gendarme adjoint volontaire ou encore sous-officier de la gendarmerie. Chaque année, plus de 20 000 candidats concourent pour environ 2000 places disponibles pour le poste de sous-officier de la gendarmerie française. Nous allons vous parler des épreuves du concours pour devenir sous-officier de la gendarmerie.
Concours sous-officier de la gendarmerie : définition
C’est l’arrêté d’avril 2011 établissant les conditions de déroulement des concours en France qui régit le concours de la gendarmerie française. Ce concours donne la possibilité aux postulants d’entrer dans la gendarmerie française comme sous-officiers.
Vous avez la possibilité de suivre une préparation au concours sous-officier de la gendarmerie afin de mieux affronter les différentes épreuves qui vous seront présentées. Vous pouvez passer par une plateforme en ligne afin de mieux préparer ce concours grâce à des cours particuliers et même des devoirs. Cette préparation peut même s’effectuer en individuel ou en continu. Ce site spécialisé vous aidera ainsi à bien réussir l’un des trois concours. Il est en effet possible de faire un concours interne, externe et un troisième concours pour devenir sous-officier, chaque concours étant doté de ses propres conditions d’admission.
Sous-officier de la gendarmerie : les épreuves du concours interne
Les candidats au concours interne doivent passer les épreuves d’admissibilité et celles d’admission. Dans la phase d’admissibilité, les candidats affrontent des épreuves écrites alors que durant la phase d’admission, ils sont confrontés à des épreuves orales. Ces épreuves sont ouvertes aux personnes déjà présentes au sein de la gendarmerie.
Le déroulement des épreuves d’admissibilité
S’agissant des épreuves écrites, elles se structurent de la manière suivante :
- Un sujet de connaissances professionnelles qui dure 3 heures et dont le coefficient est de 5. Le barème de notation de cette épreuve est sur 20 points. Il s’agira pour le candidat d’apporter des réponses à différentes questions qui ont trait à la défense et à la sécurité intérieure ;
- Un sujet d’aptitude professionnelle dont la durée est fixée à 35 minutes et dont le coefficient est de 2, pour un barème de 20 points également. Ici, le candidat sera confronté à des QCM sur des problèmes logiques à résoudre.
Il faut également noter que durant cette phase d’admissibilité, deux inventaires de personnalité sont proposés aux candidats. Ces inventaires ont pour objectif de préparer l’entretien individuel des futurs admissibles. Bien que tous les candidats soient soumis à ces inventaires, seuls ceux des candidats retenus seront effectivement corrigés. Vous n’avez pas besoin d’une préparation au préalable pour affronter ces tests psychotechniques. Si un candidat obtient une note qui est inférieure à 6/20, ce dernier est d’office éliminé et, d’une année à une autre, la barre d’admissibilité varie.
L’admission au concours
Lors de l’admission, les candidats doivent également affronter deux épreuves distinctes. En effet, ils commencent par un entretien oral avec les membres du jury. Chaque candidat a droit à un entretien de 25 minutes dans lequel il doit mettre en valeur ses aptitudes et qualités essentielles pour le poste. Cet entretien est noté sur 20 et le coefficient qui lui est alloué est de 7. Si un candidat obtient une note qui est inférieure à 6/20 durant l’entretien, il est éliminé d’office.
Les candidats doivent également faire face à une épreuve physique dans laquelle ils devront franchir un parcours d’obstacles. Cette épreuve, dont le coefficient est de 3, vise à jauger les capacités physiques des postulants en situation réelle lors de l’exercice de ses fonctions. Si un postulant obtient une note en dessous de 3/20, il est éliminé.
Sous-officier de la gendarmerie : le concours externe
Les candidats doivent affronter les deux mêmes types d’épreuves que lors du concours interne. Ce concours s’adresse à toute personne voulant devenir sous-officier à la gendarmerie, à condition de remplir les conditions d’entrée.
L’admissibilité au concours
Il s’agit d’épreuves écrites auxquelles chaque candidat doit être confronté. Tout d’abord, une épreuve de culture générale est proposée. Dotée d’un coefficient de 5, cette épreuve écrite dure 3 heures et est notée sur 20. Il s’agit d’une composition écrite sur un sujet de culture générale qui vise à vérifier les aptitudes rédactionnelles et critiques des postulants.
Les candidats doivent ensuite faire face à l’épreuve d’aptitude professionnelle de 35 minutes dans laquelle ils devront répondre à des QCM. Le coefficient alloué pour cette épreuve est de 2 et elle se note sur 20 points. Au terme de ces épreuves écrites, deux tests psychotechniques sont proposés aux différents postulants. Il est également à noter que 6/20 est la note éliminatoire durant cette phase d’admissibilité.
L’admission au poste de sous-officier
Durant cette phase, les candidats admissibles doivent affronter deux épreuves. Ils sont d’abord soumis à un entretien oral avec le jury. Chaque postulant bénéficie de 10 minutes pour se préparer et de 20 minutes pour mener son entretien. C’est par un tirage au sort que les candidats reçoivent leurs sujets. S’agissant du coefficient, il est de 7 et l’épreuve est notée sur un barème de 20 points. Le candidat ayant obtenu moins de 6/20 est éliminé.
L’épreuve physique constitue ensuite la deuxième épreuve de cette phase d’admission. C’est un parcours d’obstacles qui est proposé aux candidats qui doivent le réaliser en tenue de sport. Pour cette épreuve, le coefficient est de 3 et le barème de notation est sur 20 points. Toute note inférieure à 3/20 est éliminatoire.
Sous-officier de la gendarmerie : les tests du troisième concours
Les candidats qui postulent au troisième concours sous-officier de la gendarmerie, doivent passer par deux phases. Il s’agit de personnes dont le dossier de candidature peut correspondre au poste de sous-officier.
La phase d’admissibilité
Durant cette phase, l’expérience professionnelle des postulants est mise à l’épreuve. En effet, le jury devra examiner le dossier du candidat. C’est un arrêté du ministre de l’Intérieur qui fixe la composition de ce dossier. La commission chargée de l’admissibilité étudie minutieusement chaque dossier et présélectionne les candidats dont le profil est intéressant.
La phase d’admission
Les candidats qui ont été déclarés admissibles peuvent donc affronter les épreuves orales d’admission. Une épreuve d’aptitude professionnelle leur est d’abord proposée. Pour un coefficient de 1, cette épreuve met les candidats en situation pratique dans le cadre de l’exercice de leur future fonction de sous-officier de la gendarmerie. Ici aussi, c’est un arrêté ministériel qui fixe les modalités, la durée et le programme de cette épreuve.
Les postulants sont ensuite soumis à un entretien dont le coefficient est de 1. Durant cet entretien avec les membres du jury, le candidat devra faire montre de ses aptitudes, de sa motivation et de ses compétences personnelles en rapport avec le poste. Cette épreuve a une durée de 20 minutes et est supervisée par un président de jury qui peut être accompagné de militaires ou encore d’experts civils.
De nombreuses possibilités s’offrent ainsi à vous afin d’entrer dans la gendarmerie en tant que sous-officier. Reste à savoir quelle est l’option qui vous correspond le mieux. Vous pouvez vous préparer à ce concours en passant par une plateforme spécialisée qui vous proposera des aides pour bien le réussir.