Pénurie de main d’œuvre compétente dans le BTP : comment résoudre ce problème ?
Après la grande période de pandémie que nous avons traversée, accompagnée de difficultés économiques et financières pour une majorité d’entreprises dans le BTP, un nouveau souci commence à hanter les sociétés spécialisées dans le BTP. La pénurie de main d’œuvre. En face d’un redémarrage d’activité pour éviter le pire, ces sociétés remettent en question la masse salariale, ainsi que les compétences nécessaires pour répondre aux offres et aux projets disponibles. Le résultat est clair : une incapacité à recruter dans divers métiers. Découvrons dans cet article, comment ces entreprises arrivent à dépasser ce problème de pénurie de main d’œuvre en France.
Le secteur BTP : une mauvaise image source de pénurie main d’œuvre
Le problème n’est pas nouveau et date de 2005 avec un rapport du Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie (CREDOC) qui s’intéresse aux problèmes rencontrés dans le recrutement du secteur BTP. Dans ce rapport, vous pouvez identifier le manque d’intérêt que les jeunes générations expriment pour les métiers de la construction. Cela, malgré les chiffres d’emploi prometteurs que le secteur propose en France. Malheureusement, le domaine du BTP grade une mauvaise image auprès des jeunes actifs. En ce qui concerne les jeunes personnes formées, une majorité ont été orienté contre leur volonté à cause d’un parcours scolaire jugé peu satisfaisant, ou un comportement jugé également non adéquat avec la scolarisation classique.
La filière BTP renforce et améliore l’attractivité du secteur
En France, la filière de construction et du BTP est consciente de cette mauvaise image, qui impacte le taux de recrutement. Pour cela, les acteurs de la filière œuvrent en permanence pour inverser cette tendance. Les rémunérations ont été réévaluées par plus qu’une agence d’intérim pour la construction à l’exemple de Teampower™ une agence d intérim spécialisée qui travaille chaque jour avec les professionnels du secteur pour améliorer l’image du secteur auprès des jeunes et des personnes à la recherche de nouveaux challenges. En plus de la rémunération, les conditions de pénibilité sont de plus en plus soignées à l’exemple des sacs de ciment qui ont vu leur charge baisser de 50 à 35 kg. Les agences et professionnels de recrutement ont agrandi le spectre de formation, en compagnie des agences du gouvernement qui ajoutent des modules d’apprentissage pour attirer un nouveau public intéressé par la formation continue et les contrats d’alternance.
Un manque en approvisionnements
Le souci du recrutement n’est pas le seul frein dans cette industrie impactée lourdement par la crise sanitaire. Les sociétés du bâtiment et les prestataires ont du mal à se procurer les matériaux et outils nécessaires pour livrer à temps leurs clients. La moitié des sociétés se retrouvent face à des soucis d’approvisionnements, alors que dans le secteur automobile 70% des constructeurs sont impactés
par le même phénomène. En général, ce sont six filières qui sont impactées par les problématiques causées par les approvisionnements. Cette crise, est attachée au lancement fort que les sociétés de BTP traversent, face à des capacités de production sous-dimensionnées pour une demande aussi forte et croissante. Ces problèmes, comme certains patrons le déclarent, peuvent durer jusqu’à la fin de 2022, voire 2023.
Les problématiques citées dans cet article, vont sans doute, accentuer la pénurie de main d’œuvre même s’il est encore trop tôt pour anticiper quelle va être son impact direct sur le secteur du BTP. La période que nous avons traversée, a impacté également les stages professionnels et de fin d’études. Par conséquent, les employeurs ont du mal à recruter et faire appel à des étudiants en fin de cursus scolaire. Le mécanisme classique de renouvellement de la main d’œuvre a été freiné. La question à se poser aujourd’hui est, combien de temps cela pourrait durer. D’ailleurs, c’est le cas pour plusieurs secteurs d’activité qui se basent sur cette rotation de personnel. Nous pensons en particulier au travail saisonnier dans le domaine de l’agriculture par exemple. En raison de la pandémie, la main d’œuvre arrivant de l’étranger a été freinée voire retenue, ce qui a causé un manque d’effectif en face de carnets de commandes complets, et des clients impatients en manque de main d’œuvre compétente.
Il est clair que les employeurs ont du mal à recruter du personnel qualifié dans le BTP ou le domaine de la construction. Les entreprises alors, font appel à des agences d’intérim spécialisées pour recruter une main d’œuvre compétente et ainsi, réaliser des économies sur les efforts et le temps déboursé pour trouver le personnel nécessaire.